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mondialisation libérale - Page 5

  • Le 24 avril...

    Petite réaction aprés le "discours" de Nicolas Sarkozy, pour faire plaisir à Blandine et pour "énerver" Ingrid qui ne peut plus nier qu'elle est Islamo-gaucho-fasciste. Je me demande toujours pour quelles raisons elle intervient encore sur un  blog qui n'est pour le moins pas du tout sa tasse de thé ! Elle doit être investie d'une mission : me convertir à sa "religion". Il faut renoncer Ingrid, je suis perdu pour la gauche depuis 1981 !     

    §

    Le prochain quinquennat ne sera pas une promenade de santé, non ! Avec 10 millions d'ennemis "islamistes" potentiels installés sur notre territoire, c'est plus que probable.

    Et comme il est convenu que François Hollande soit Président, et qu’ensuite il prendra l’assemblée nationale, la gauche, avec le Sénat et les régions, aura tous les pouvoirs à sa disposition pour mettre enœuvre son projet de « coalition » autour des « djeunes »,des femmes, des minorités.

    Ainsi pour cette gauche qui parie sur l’immigration contre les classes populaires, la question centrale de la justice sociale pour le peuple français n’est pas une option. François Hollande l’a souvent exprimé et il le maintient.

    Revendiquer la préférence nationale ferait désordre. La gauche est tiers mondiste et ce n’est pas négociable. Circuler il n’y a rien à voir !

    Cette nouvelle« architecture » de la gauche Française se heurte à "d’effrayantes" études d’opinion « sous hautes protections et ultras secrètes » : Marine le Pen serait en effet quasiment à égalité avec Nicolas Sarkozy.

    Le spectre d’un 21 avril à l’envers devient une hypothèse crédible.

    Vous imaginez la suite : la reconstruction de la droite se ferait autour de Marine le Pen si, comme François Hollande le pense, il ne gagnerait contre elle qu’avec 60 % des voix ! Rien à voir avec Jacques Chirac qui fit 82 % il y a 10 ans.

    Nicolas Sarkozy se présentera t-il ? A sa place je n’en ferai rien. Qu’il laisse la place à quelqu’un de moins « grillé » dans l’esprit des Français et s’intéresse à l’Europe ou à la banque par exemple. Voilà ce qui est à sa dimension ! Il y ferait probablement un bon Président !

    Devons nous nous réjouir de son élimination au premier tour ? Je pense que non et qu’il serait préférable de retrouver Marine et Nicolas au second.

    Dans le cas contraire, préparons nous à nous battre avec Marine qui sera alors le dernier rempart contre l’islamisation de la Franceet le capitalisme financier prédateur et irresponsable.

    31 01 12

    Francis NERI

    http://semanticien.blogspirit.com

     

  • La causalité

    Mobiliser l’énergie affective.

    Afin de nous enrôler pour leur cause, les hommes politiques utilisent nos émotions. Leurs stratégies suscitent des réactions affectives et ainsi ils parviennent à nous mobiliser.

    Notre engagement est le résultat d'un  équilibre entre diverses formes de rétributions et la possibilité d’éprouver des émotions propres à la cause militante défendue.

    Rationalité et émotion sont donc en opposition, mais bon nombre de militants donnent plus qu’ils ne reçoivent. C’est ce qui détermine leur engagement et intéresse ceux qui les manipulent. 

    "Pour amener les gens à partager les préoccupations des autres, à s'intéresser à un problème qui n'appartient pas à leur univers personnel, il faut être en mesure d'établir un lien spécifique entre le problème en question et leur réaction émotionnelle", souligne George Marcus  .

    Il s'agit de susciter des réactions affectives qui prédisposent ceux qui les éprouvent à s'engager ou à soutenir la cause défendue 

    L’exemple de la crise qui secoue le monde arabo-musulman nous montre, également, l'importance des contextes historique, spatial et social qui contraignent, autorisent ou disqualifient l'expression de certains sentiments.

    Les occidentaux sont désemparés par cet éveil supposé des orientaux à la connaissance et à la raison. Il tend à les  libérer de leurs craintes  et leur fait croire que l’orient est prêt à se rallier à leur propre culture, celle qui les a façonnée au cours des siècles et qui fait, ou devrait faire, de la raison l’élément moteur de leurs réflexions.

    La recherche de la liberté individuelle, la démocratie, la justice sociale, serait la cause de la révolte. On peut y croire, si l’on oublie la démographie exponentielle, l’inculture des peuples, le chômage de masse, les ressources en baisse etc.

    Mais la causalité n’est pas une « loi naturelle » et il ne faut pas oublier que ce qui est qualifié de « cause » n’est pas obligatoirement lié à un « effet » et qu’une fois établie la relation, il ne faut pas oublier la rétroaction…des émotions …en particulier. 

    Nos « élites »  s’acharnent à interpréter des « causes » qui sont totalement « incontrôlables » et sont des relations de cause à effets parmi d’autres possibles. Elles leurs échappent en grande partie ; le « contexte » de l’islamisation du monde et celui de la mondialisation des échanges en particulier. Le G20 hélas, est et restera impuissant en matière de « régulations ».    

    « Les faits ne sont pas dissociés dans la continuité de la nature, qui n’est pas constituée de faits indépendants les uns des autres, à l’exception de ceux que nous, les humains, estimerions dépendants. » G. Bateson  

    La causalité est une invention satisfaisante, qui marche souvent mais pas toujours. Il est plus facile d’expliquer ainsi un fait passé que de prévoir un fait futur, d’aller dans un sens plutôt que dans l’autre.

    Ceux de nos politiques qui disent avoir appréhendé ce qui se passe au sein du monde arabo-musulman et qui nous assurent savoir ce qui nous attend nous prennent pour des imbéciles.

    Ils jouent sur nos émotions…soyons vigilants, l’affaire est d’une folle complexité et nul ne sait où nous allons.  

    Réfléchissons à la provenance des émotions, à la mécanique des passions. Les pensées dépendent de nous. C’est nous qui les inventons. 

    On maîtrise ses émotions en maîtrisant sa mémoire. A l’heure où l’on voudrait nous voir sombrer dans la culpabilité et la repentance, l’analyse objective de la causalité de nos actes et de nos émotions passés nous apportera sérénité, acceptation et pardon de nos expériences refoulées.

    Elle nous permet ainsi de bâtir un futur, les digues du passé construisant notre maison.

    Le monde aura besoin de notre sérénité.

    Non axiomes du systémicien :

    Changer en définitive c’est remettre tout simplement en question le clivage entre raison, émotions et connaissances et d’en rétablir les connections.

    On maîtrise ses émotions en libérant et en contrôlant sa mémoire.

    On échange une idée contre une émotion ce qui établi la relation avec la raison.

    On commence par imaginer son futur ainsi que le contexte qui va avec. Les autres que nous y placerons. Il faut ensuite l’étoffer virtuellement, y mettre de la chair, le rendre réel.

     

    Francis NERI

    Février 2011

     

  • La France

    La France est un pays très divers qui a toujours été déterminée par l’unité des Français. La clé de voûte de cette unité, ce sont les valeurs de la République, la même école, le même hôpital, la même Sécurité sociale, la même justice, les mêmes droits et les mêmes devoirs pour tous les Français, sans distinction de fortunes, d’origines, de religions.

    Ces valeurs, depuis trente ans, nous les avons laissées s’affaiblir, car nous avons voulu « partager » au-delà du raisonnable avec ceux qui, attirés par le rêve « distributeur » venaient chercher chez nous ce qu’ils n’avaient pas chez eux. L’histoire nous a enseigné ce que ce genre de crise « culturelle » peut engendrer quand la République est faible : le replis sur soi, la désintégration sociale, la peur de l’autre, et surtout la haine de la France et des Français.

    Après la droite, en 1981, la gauche la plus bête du monde, avec un aveuglement suicidaire s’est acharnée à déconsidérer et décrier les attentes bien réelles des citoyens français.

    Il en est ainsi du droit à la sécurité, la maîtrise des flux migratoire, l’assimilation des migrants, les délocalisations, la mondialisation financière, les attaques contre la laïcité portées par un islamisme conquérant, la délinquance des zones de non droit, le respect du savoir et de l’autorité au sein de la famille, à l’école, dans la cité.

    Les années 80 ont vues se constituer une sous culture de gauche, culpabilisante, dressant les Français les uns contre les autres, cultivant la repentance, le multiculturalisme, le rejet de la nation, le déni du réel avec l’arrogance parvenue des élites bobos.

    Les élites de droite, au hasard de leurs retours au pouvoir n’ont pas fait mieux. Ils ont optés, au nom de la construction européenne, pour la dissolution de la nation et du modèle républicain dans les nuages et les brouillards d’une mondialisation démesurée propre au libre échangisme anglo-américain.

    Une mondialisation ultra libérale volontiers destructrice de nos identités pour mieux dominer des individus soumis à leurs diktats économiques prédateurs.

    Le renforcement de l’Etat et du modèle républicain est le préalable indispensable à la reconquête des territoires perdus que sont : l’entreprise, l’emploi, l’industrie, l’école, la gouvernance économique, la sécurité nationale, la lutte contre l’islamisation de la France.

    La « mondialisation heureuse » est une gageure, une utopie qui ne se réaliserait qu’à la condition que chaque peuple se défausse d’une partie de son identité au bénéfice d’une identité supra-nationale. Les derniers soubresauts de la crise écosystémique mondiale ont, nous l’espérons,  brisés les dernières illusions des peuples européens à ce sujet.

    Ce « chemin idéologique » est très mal fréquenté par des mafias et des escrocs de toutes appartenances. Ceux qui vivent de leur force de travail, salariés, employés, artisans, agriculteurs, commerçants, pécheurs, patrons de PME, bref ceux qui ont fait la France qui est la notre l’ont apprit dans la souffrance. Ils ne se laisseront plus déposséder sous prétexte de générosité et de droit à la différence.

    La question qui nous est posée à présent est la suivante : si nous voulons survivre en tant qu’individus et en tant que peuple, que devons nous accepter de faire, comment le faire, à quels sacrifices devront nous consentir ?

    Avec quels groupes, et quels pilotes allons nous choisir pour faire gagner la France et les Français ?